L'INATTENDU

Au printemps 2015, lors de mes promenades quotidiennes effectuées entre la station de métro et mon atelier. L’idée m’est venue de commencer une série de photos sur tout ce qui attirerait mon regard. En scrutant le sol, je réalise qu’il regorge d’images toutes plus singulières les unes que les autres. Il y a des fissures aux formes variées, des ordures qu’on a la manie de jeter n’importe où. On constate qu’il y a aussi beaucoup de poésie car les trottoirs s’ornent, au printemps, de plantes sauvages. En prolongeant mes promenades à travers les rues de la ville de Montréal, j’aperçois, dans les vitrines, des trésors cachés. J’y vois aussi, grâce à la réflexion, une projection d’images nouvelles qui éveillent mon imaginaire. La rue m’apparaît autrement. Toutes ses images accumulées sont à la source de mon projet : L’INATTENDU. Elles ont été transformées et créées, de 2016 à 2018 à l’aide du traitement d’images PhotoImpact. Ce projet s’inscrit dans ma démarche, dont la particularité rejoint surtout NATURE MORTE SOUS INFLUENCE, par la banalité, l’insignifiance des images du quotidien qui se rapproche de l’ARTE POVERA ou art pauvre qui nait en Italie en 1960. Il est en parfaite continuité avec les autres sujets traités sur les courants picturaux tels : La nature morte, le paysage, l’abstraction, s’y ajoutent le surréalisme et le MEC’ART qui, depuis 1960 a changé le rapport entre la peinture et la photographie par la reproduction mécanique. Depuis cet avènement l’évolution s’est poursuivie et la photographie a gagné ses lettres de noblesse. (Processus qui consiste principalement à rendre signifiants des objets insignifiants. En condamnant aussi bien l'identité que l'objet, arte povera prétend résister à toute tentative d’appropriation. C’est un art qui se veut foncièrement nomade, insaisissable.) Source Wikipedia

Dates extrêmes: 
04/2015 to 04/2017
Crédit photo: 
Denyse Gérin

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